Souriez, je suis arrivé !

Nom: Docrea
Prénom: Taleb
Age: 17 ans
Profession: Apprenti marchand
Faction: Français

Physique: Ola qui va là ! Du haut de ses 1m76 le – pas si – grand et – pas si – impressionnant Taleb vous fera sourire jusqu’aux oreilles ! Jusqu’à dans son accoutrement le bicolores veut être divertissant, favorisant les couleurs vives à l’image de sa chevelure rouge et verte. Cheveux qu’il affectionne particulièrement, mais qu’il préfère cacher sous des bérets bicolores là aussi Cacher quelque chose lui donne beaucoup plus de valeur à ses yeux, c’est pourquoi il aime sortir couvert même en été, de long manteau de laine et de cotons en hiver, de chemise à manche longue en été et aux cols relevés ou de veste à capuche très large.

Sa peau est en permanence dissimulé à la vue du public, lui donnant un teint pur, une blancheur sans impuretés, sans grains de beautés ou cicatrices. Les rares qui l’ont vue légèrement dévêtu ont qualifiés sa peau de présent de Dieu. Ses yeux sont tout aussi miraculeux, presque trop pour être l’œuvre du très haut. Ses colorations soumises à la grâce des saisons ont plongé plus d’une paroissienne à passer au confessionnal. Très souvent ouvert en grand pour capter toute la magnificence du monde, de temps à autre plissés lorsqu’il sent le mensonge dans l’air, la pureté de ses iris n’a d’égale que celle de sa peau et celle de la neige. Bleues en été, rouges en automne, violettes en hiver et vertes au printemps, cette anomalie inexpliquée et inexplicable fait parti intégrante du charme de Taleb.

Charme soutenu par la voix du jeune homme, loin d’être suave ou repoussante, sa voix est avant tout sincère et assurée, appuyant un peu trop les voyelles au fil de son excitation et laissant passer occasionnellement un accent bien français comme il se fait de mieux. Cette voie claire ne fait que retranscrire l’honnêteté qui brule dans les yeux de l’apprentie marchand et pourtant peut cacher une certaine ruse, malice ou roublardise même dans cette constance de ton et de timbre. Les situations où sa voix change ne sont pas nombreuses, même en colère il reste souriant et prévenant dans l’ensemble, lorsque cela arrive son intonation se fait plus mielleuse, ironique par moment tandis que son regard se plisse, ferment même un œil par pur toc. Cela amène aussi à un rire bien singulier, « Krikkrikrik » qui ne paye pas bien de mine lorsqu’il est en joie, mais qui a vite fait de se faire menaçant lorsqu’il brûle de rage ou de haine.

Soucieux de son image, il accord un soin très notable dans ses vêtements et les couleurs qu’il arbore. Des fois bleus et beiges, d’autres rouges et violets, toutes les couleurs lui vont du moment que cela n’est ni noir ni blanc. Ce n’est pas un adepte des accessoires, il l’admet, mais il porte autour de son avant-bras une chaîne en métal assez fin avec eu bout et s’enroulant autour de son poignet une croix chrétienne. Il y apporte un soin très méticuleux, peut être plus qu’à ses vêtements.

Ses pas sont très graciles, bien plus que ceux des dames de certaines basses noblesses. Il ne laisse que très peu de trace de son passage, l’ensemble de sa gestuel est dans la même veine, très fluide et ordonnée. Cela ne l’aide pas à s’imposer comme menaçant, ses prouesses avec une lame courte étant juste correcte, on peut supposer à juste titre qu’il ait reçu une formation de valet ou qu’il était à un moment ou à un autre noble. Ses compétences avec une arme à feu son légendairement … pitoyables. Il n’arrive tout simplement pas à viser avec, ce n’est pas comme si il en a besoin après tout, ce n’est qu’un apprenti marchand au regard ravageur.


Mentale : Taleb n’a qu’un seul objectif « ultime » dans sa vie, faire sourire le plus de personne possible. C’est une tâche qu’il considère presque divine, que c’est le but de sa présence sur terre. Il consacre beaucoup de temps à être le plus agréable et drôle possible, ce qui est beaucoup plus dur que ce qu’il y parait.

Pour se faire, il analyse constamment les visages d’autrui au détail près et les interprètes machinalement. Un sourcil légèrement plus haut que l’autre, plus froncé ou je ne sais quoi d’autre lui permette de trouver la bonne blague à appliquer. Il passe aussi en revue son environnement et l’accoutrement de son interlocuteur pour éviter toutes phrases mal placées ou trop sensible. Cette compétence d’analyse il l’utilise également pour faire affaire et apprendre les règles de ces mêmes affaires. Savoir ce que pense son acheteur sans qu’il ne le dise oralement est un grand avantage pour un marchand et même s’il est assez candide, Taleb en tire parti pour obtenir les prix qu’il trouve les plus juste et juteux.

Voilà un sujet sur lequel rebondir, la justesse et le profit, comment ces deux notions très contradictoires peuvent rester dans la personnalité de Taleb ? Ou il est cynique par rapport à sa foi et affiche une façade angélique pour mieux faire fortune, ou il est destiné à être un marchand de seconde zone à cause de sa gentillesse. Il s’avère que ce n’est ni l’un, ni l’autre. Taleb est à l’extrême limite entre les deux, proposant des prix moins profitables que ce qu’il aurait pu en tirer, mais fidélise la clientèle par sa bonne humeur et ces prix, ce qui au final lui réussit bien mieux que d’extorquer le maximum possible en une seule fois avec diverses roublardises.

L’apprenti pense avant tout sur le long terme, favorisant les relations humaines et les investissements dans ce qu’il juge bon, rentable ou bien les deux. Il ne travaille pas toujours avec autant de conscience sur les conséquences de ses bonnes actions, sur le moment il le fait par charité ou par habitude, mais il arrive à tirer bénéfice de cela après coup, ou minimum à avoir le moins de retombés possibles.

Bien qu’il soit très vivable comme garçon, il peut parfois être têtu à l’extrême. Cela lui arrive peu, Ayant reçu une éducation des plus strictes, il essaye au maximum de préserver son image et sa réputation. C’est grâce à cette éducation qu’il arrive à maintenir un langage soutenu et un visage souriant dans la plupart des circonstances.

Histoire :
Pour couvrir des dettes impayées depuis trop longtemps, la famille Docrea vend son fils unique à une grande famille réputée dans les alentours, les D’Orichalque. Le prix pour cet enfant béni de multiples cadeaux du ciel suffit à remettre à flot le commerce des Docrea, propriétaires de mines de charbon qui commençait à manquer.

Agé alors de trois ans, ses singularités physiques font de lui le bien le plus précieux de la ville entière. Chérit et éduquée comme si c’était un vrai membre de la famille, il est protégé de la moindre blessure qui pourrait entachée sa peau, poussé à son maximum intellectuel et culturel. L’ambiance est cependant bien trop tendue pour lui autour de lui, comparable à la tension présente dans une salle d’opération à risque. La punition menaçant les serviteurs s’ils l’abiment est bien trop pesante pour qu’ils se risquent de l’approcher.

C’est sûr que cela n’est pas bien optimal pour forger un enfant, mais Taleb est un miracle jusqu’au bout de ses ongles ! Au lieu de se dire « Les gens ne m’aiment pas », il en a conclu que s’ils ne l’approchent pas, c’est parce qu’ils ont peur, et que s’ils ont peur, ils doivent rire pour avoir du courage. Loin d’être d’une logique absolue, qu’est-ce que vous attendiez d’un enfant ? C’est donc avec ferveur qu’il s’emploie à mettre de la bonne humeur dans le cœur de ces travailleurs !

Cela fut efficace, impossible de le nier. Lorsque le petit bicolore se lance dans une entreprise, il ne la fait pas à moitié. Tout seul il réussit à animer toute la demeure malgré son emploi du temps très chargé. Il faisait rire toutes les servantes, sourire chaque valet et manquer de faire mourir de fou rire ses deux parents adoptifs. Des gens très sérieux de nature, le père, Aldébaran D’Orichalque, est un marchand fort et roublard sur les bords particulièrement sensibles aux histoires tragiques, ayant la larme ou la colère facile, Taleb évite donc l’humour noir en sa présence. La mère, Charlotte D’Orichalque, est bien plus friande de ce type d’humour de sa maigre et petite carrure. Elle est aux yeux de son fils adoptif bien plus distinguée que les autres femmes, ne se ruant pas sur les premières modes ou vêtements, mais réfléchissant longuement sur une alchimie entre les couleurs.

C’est de ses deux modèles, de la foi chrétienne et de la volonté d’apporter le sourire au monde entier que c’est forgé le jeune adulte qu’est Taleb Docrea, mais comment s’est-il retrouvé dans le golfe du Mexique ? Les affaires les amis, les affaires nous font tout accomplir. Aldébaran est marchand ne l’oubliez pas, il n’allait pas passer à côté de cet Eldorado fantasmé.

Il y a envoyé son meilleur marchand, Pierre Écrin, un brave gaillard peinant à converser avec la gente féminine à cause d’un obscur évènement. Le problème avec Pierre, c’est qu’il a un très bon sens des affaires, mais aucune expérience avec les animaux et les non-marchands en général. Taleb y a vu là l’opportunité d’en apprendre plus sur le métier de son possesseur et de voir des terres sans doute magnifiques. Après de longues, très longues négociations, le jeune trésor eut l’autorisation de partir pour le nouveau monde avec Pierre comme mentor à l’unique condition de ne pas le lâcher d’une semelle.

Le nouveau-monde réservait des surprises que Taleb n’a encore qu’effleuré lorsqu’à ses 17 ans, une missive de son paternel le prive de son mentor, obligé à rentrer au continent. Cependant, à son plus grand bonheur, le jeune homme à la permission de rester vendre les produits que sa famille d’adoption continuera de lui livrer pour l’écouler auprès de sa clientèle. Enfin le bicolore a des responsabilités, c’est dans le rire et l’assiduité qu’il compte élargir l’influence commerciale de ses acheteurs au nouveau-monde entier !

Bonjour à toi qui arrive alors que le forum n'est pas finis.

Sache que ça me fais plaisir de te voir ici.

Cependant tu n'as pas signé le règlements qui se trouve juste ici.

Quand à ton test rp le voici:

Citation :

Comment se sont passés les négociations avec le père D'Orichalque pour qu'il accepte que son jeune fils de 17 ans parte à l'aventure avec un de ses employés ?

Une situation dérangeante n’arrive jamais seule, cela n’est d’autant plus vrai pour Aldébaran D’Orichalque qui, pestant dans sa barbe noire et soigneusement entretenue malgré son allure en pagaille, se demande bien ce qu’il a fait au très haut pour qu’Il le mette si bas aujourd’hui.

Un peu de contexte pour la table 6 : Ce matin, une missive parvient aux mains du marchand aux cheveux longs, son bras droit et meilleur vendeur de surcroît, Pierre Écrin, avait les plus grands maux à trouver un partenaire suffisamment talentueux pour son voyage vers le nouveau monde. Ce grand gaillard n’est pas capable de parler à la gente féminine qui, bien que peu active dans le monde du marchandage, représente tout de même la moitié de la population du monde. Pierre est compétent, mais stricte et exigeant, ce n’est pas pour rien qu’il a formé les meilleurs vendeurs de la guilde D’Orichalque, Orichalque et lui exclus bien évidemment.

Le nouveau monde est un lieu bien trop important pour manquer ses biens et trésors à cause d’une peur certes justifiée, mais cocasse. Toute la journée durant, l’homme d’influence cherche une solution pour retirer ce bâton dans les roues de son succès futur. Engager quelqu’un d’autre que Pierre ? Inenvisageable, c’est le meilleur des meilleurs, s’il n’y va pas les profits seront amoindris. Le laisser recruter un apprenti ? Comme dit plus tôt il est extrêmement strict, cela lui prendrait des mois pour trouver quelqu’un de potable et il ne peut se permettre d’encore repousser. Il est dos au mur.

- Père ? Puis-je entrer ?

Voilà ce qui lui fallait, la voix de son rayon de soleil. C’est après l’approbation du maître de la maison que le bicolore entre dans la pièce, soufflant d’aise à la chaleur du doux foyer crépitant dans la cheminé. S’approchant à pas lent, l’adolescent aux cheveux rouges et vert regarde le dos de son acheteur, ayant décelé une légère irritation dans la voie de ce dernier, il espère que ce n’est pas sa présence qui a provoqué cela ou qu’il puisse faire en sorte que le sujet épineux ne le soit plus temps que ça.

- Pourquoi ta venue ?

- Mère et moi-même nous inquiétons de ne pas vous voir au repas de ce soir, nous craignions qu’il vous soit arrivé malheur.

Soir ? Mais pourtant il est à peine … Oh, un bref regard vers les fenêtres fait taire toutes réflexion quant à l’heure dans l’esprit embrumés par les soucis du père. Il est vrai qu’il avait fait comprendre au personnel de ne pas le déranger sous aucun prétexte. Depuis quelques heures déjà il ruminait dans une pièce éclairée seulement par une cheminée marbrée, soit, il ira présenter ses excuses à sa compagne et demander au cuisinier de lui préparer un repas chaud.

- Si cela n’est pas déplacé, pourquoi cet air maussade sur votre visage ?

C’est mort, il est foutu. Il n’y a pas plus têtu que Taleb lorsqu’il s’agit de rendre les gens heureux. Ce miracle à la peau d’ange finira tôt ou tard par obtenir ce qu’il veut d’Aldébaran, absolument tout. C’est donc en l’invitant à prendre place à ses côtés qu’il commence à lui raconter ses malheurs. Au fur et à mesure qu’il conte son problème, les yeux violets du trésor vivant s’illuminent d’une passion qu’il voit que peu sur les visages des gens normaux. Il se doute de ce que va lui demander son fils adoptif, mais peine à trouver de quoi répondre.

- Je peux peut-être servir de partenaire à monsieur Pierre ? Il a lui-même affirmé à plusieurs reprises que je serais un bon marchand un jour, cela vaut le coup d’essayer !

- Non fils, tu n’iras pas au nouveau monde et surtout avec seulement Pierre comme escorte. Nous en avons déjà parlé, tu es bien trop précieux pour partir si loin.

- Mais père, vous l’avez-vous-même dit que Pierre est quelqu’un de confiance et qu’il s’est sorti plus d’une fois de situation compliquée ! Si nous ne nous dépêchons pas, on risque de perdre pas mal de place de marché et les clients sera peut-être déjà fidélisé à la concurrence et vous perdrez l’avantage du « nouveau » monde.

- Cela reste non, Taleb. Tu es inexpérimenté au possible et tu n’as pas l’âge d’entreprendre un tel voyage.


Malgré l’argumentation solide de Taleb, il n’a toujours pas le dessus sur son père lorsqu’il s’agit d’affronter son autorité, mais il est têtu. Il reprit la discussion le lendemain, puis le jour d’après avec toujours plus d’argument qu’il sortait de la bibliothèque. C’est ainsi qu’après une semaine de lutte acharnée, il réussit à obtenir un accord.

- Bon, je te laisse y aller à l’unique condition que tu ne lâches pas Pierre sous aucun prétexte, compris ? Tu ne sors pas sans lui tu ne marchandes pas sans lui et tu ne rencontres pas dD’accordr sans lui.

- D'accord Père !